« Tout-es formateur-ices, tou-tes formé-es »
Nous partageons pleinement la recommandation de l’UNESCO [1] de « reconnaître que chaque adulte, en vertu de son expérience vécue, est porteur d’une culture qui lui permet d’être simultanément apprenant et éducateur dans le processus éducatif dans lequel il participe ».
Notre action d’éducation populaire vise la reconnaissance, l’autonomisation et la responsabilisation. Elle part ainsi du vécu et des préoccupations des individus et populations. Elle poursuit des objectifs essentiels, aussi bien à échelle individuelle que collective, tels que :
- La prise de conscience de soi, de sa propre dignité, de sa culture, l’ouverture au vivre ensemble et à l’interculturel.
- La meilleure maîtrise de son environnement, mieux comprendre la société, le monde.
- La capacité à analyser les situations au regard des valeurs humanistes, la formation à l’esprit critique, le développement de la créativité.
- Les compétences pour mener un projet, se mobiliser, s’engager dans l’action collective et solidaire.
Nos actions d’éducation populaire sont toujours porteuses de positionnement coopératif réciproque, d’écoute, de volonté de connaître, de comprendre et d’agir.
Elles sont issues des résultats concrets de nos tests en recherches-actions et s’articulent aisément avec des projets ou programmes-partenaires.
Notre intervention est élaborée en fonction des besoins des participant-es, dans un esprit de socio-formation et prépare à l’action concrète (se former pour agir). Se transformer soi-même et participer à produire le changement collectif, pour des valeurs humanistes [2].
Nous prônons une auto-évaluation par les acteur-ices et une expertise indépendante qui permettent de sortir des situations de complicité oppresseur – oppressé-e.
Culture & Liberté Occitanie
Notre démarche…
S’adressant à tous les publics, la réalisation de nos actions est basée sur la pédagogie de l’Éducation populaire :
La socio-formation
La socio-formation ou l’élaboration de savoirs partagés. Pour nous, chaque participant-e est porteur-euse d’un savoir, d’une expérience et nous sommes tout-es, tour à tour, « formé-es et formateur-ices ».
L’APPRENTISSAGE LUDIQUE
L’utilisation de jeux permet de créer du lien entre une pluralité de participant-es, d’apprendre et de construire plus facilement, enrichissant la réalisation d’une action collective.
LA PLURALITÉ DE PERSONNES
La diversité de personnes constitue pour nous un élément et facteur essentiels pour la construction d’un véritable partage d’expériences, de savoirs-être et de savoirs-faire transversal et enrichissant
LA CONSTRUCTION DE COLLECTIFS
Le plaisir et les avancées d’un apprentissage se décuplent dans l’expérience collective. L’apprentissage de l’autre va venir enrichir le mien et vice-versa. Dans toutes nos actions, nous dédions, à la construction du groupe, sa pleine part dans notre pédagogie.
L’APPROPRIATION D’OUTILS
Nous utilisons et apportons dans nos actions différents types d’outils collaboratifs dans le but d’une meilleure ré-appropriation, analyse, et re-création d’outils par tout-es.
LE PARTAGE D’EXPERIENCES
Les témoignages et les visites d’ « exemples » permettent d’analyser les pratiques, de susciter les échanges et les réflexions entre les participant-es.
Notre activité en 4 espaces !
En Occitanie, vous retrouverez quatre possibilités pour nous rencontrer à travers nos Ateliers, nos Actions, nos Interventions, ou bien encore sur les dispositifs sur lesquels nous intervenons régulièrement !
Selon chaque espace, les modalités de participations sont différentes. Retrouvez ci-dessous l’ensemble des spécificités : pour qui, pour quoi, comment ?
Pour qui ?
Curieux-ses, bénévoles, animateur-ices occasionnel-les ou régulier-es !
Avec qui ?
Co-construit avec les bénévoles et les animateur-ices associé-es !
Dans quel but ?
Espace où l’on explore, crée, échange, analyse, où l’on se rencontre et co-construit !
Quelle pédagogie ?
Échange de pratiques, de savoirs et d’expérience en animation.
Nos méthodes & outils
Dans un esprit de socio-formation, chaque posture et démarche fait appel à des méthodes et outils compatibles, favorisant la dynamique de groupe, la prise de conscience, l’esprit critique, la rencontre, le partage, et la créativité à partir du vécu. Nous utilisons pour :
Pour s’ancrer dans le vécu personnel, déterminer et valoriser ses acquis et compétences, nous nous appuyons sur la méthode des « Piliers de compétence ». Nous animons nos accompagnements avec différents outils tels que : « Le photo-langage », « Le papier plié en 9 » (de l’atelier du CICLOP), « Les anamnèses », « L’histoire de vie », « Les Blasons », etc. L’objectif est de retrouver le sens de son action.
Nos sources de réflexion…
Pour aller plus loin, nous nous appuyons sur :
L’hypothèse de la maïeutique est que chacun a en lui un savoir. L’action de formation est alors un acte de naissance (accouchement) transformant des savoirs en connaissance [1], ceux que nous avons en nous, et ceux que l’on acquiert. Le savoir en soi, est une « notion froide », il prend vraiment consistance quand incorporé à la personne, sujet, il devient connaissance, c’est-à-dire qu’il appartient, est avec, le sujet.
Un positionnement coopératif
On apprend de l’autre, les uns avec les autres, du groupe, il est donc nécessaire de se positionner dans des approches pédagogiques favorisant la coopération telles que :
L’Écoute active
L’Écoute active est une attitude incontournable pour l’animateur de formation et son groupe. Il mettra en place les conditions d’écoute et les outils de contraintes créatrices utiles et nécessaires à la « liberté pour apprendre ».
- Rogers Carl, Liberté pour apprendre, Dunod, Paris, 1972
- L’écoute active : ici
Une volonté de Connaitre, Comprendre, Agir
Notre réflexion-action s’inscrit dans la lignée du « Voir – Juger – Agir » de la JOC et d’autres démarches [2] d’éducation populaire antérieures à la naissance de Culture et Liberté.
- Voir-Comprendre-Agir : ici
[1] « C’est dans son rapport au sujet que l’on peut, dans une certaine mesure, différencier le concept de connaissance et celui de savoir » Legroux Jean, De l’information à la connaissance, Mesonance, Paris, 1981, p.127.
[2] Par exemple « l’entrainement mental » théorisé après la guerre 1939-1945 par Peuple et Culture.